Le 21^e siècle connait l’explosion des maladies non transmissibles à travers le monde. Les pays en développement font face à une transition épidémiologique sans précédent. En effet à côté de la malnutrition et des pathologies infectieuses on assiste à une poussée épidémique des pathologies chroniques tel que le diabète.  

Le jeûne du mois de ramadan est une obligation pour tout musulman en bonne santé physique et mentale. Durant ce mois, le croyant doit s’abstenir de boire et manger du lever jusqu’au coucher du soleil. Il s’agit donc d’un vrai bouleversement du rythme de vie et également des habitudes alimentaires. Pendant le Ramadan, il est courant chez les jeuneurs de diminuer les activités physiques et se livrer aux excès alimentaires lors de l’iftar ou du Suhoor. Cette attitude peut avoir pour corollaire la prise de poids et être à l’origine d’un déséquilibre glycémique pouvant avoir des conséquences désastreuses sur la santé des patients diabétiques.

Mais le Ramadan est un mois sacré qui a un poids spirituel important. Il est parfois difficile de convaincre les diabétiques à haut risque de ne pas jeûner malgré l’exemption recommandée en Islam.